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Mille regretz

Quatuor à cordes n° 3

1998

Musique de chambre

effectif :

quatuor à cordes

durée :

9 mn

présentation :

au Felibre dóu Gip

    Etrange langage … Fluide croisement entre l’ancien et le nouveau … Chant lointain, ombres transparentes qui prennent corps dans les pas de Joseph Haydn …
    Une seule partie – telle un Quartetsatz – constitue la totalité de ce troisième quatuor. La figure principale, qui traverse l’ensemble de la partition, est une résurgence du Quatuor op. 77 n° 2 de Joseph Haydn, dont le mouvement lent est la référence – et même sous certains aspects le modèle indiscutable – de ce quatuor «Mille Regretz». Il en va ainsi de la très fréquente répétition variée de l’élément longuement exposé après l’introduction aux Premier Violon et Violoncelle seuls, de la forme générale, et surtout de la simplicité du discours musical, remarquablement touchante dans l’œuvre de Haydn.

    Les deux textes suivants étaient cités sur le programme lors de la création :

 

«Heureux le chemin qui n’existe pas
c’est là que librement je vais
dans l’attrait du pouvoir matinal
 je promène mon lynx et ma colère»

 

(Denis Clavel)

 

«Où les routes sont tracées, je perds mon chemin.
Sur la vaste mer, dans le bleu du ciel, il n’y a point de lignes marquées.
Le sentier est caché par les ailes des oiseaux, le feu des étoiles, par les fleurs

des saisons différentes

Et je demande à mon cœur : ton sang ne porte-t-il point la connaissance

de l’invisible chemin ?»


(Rabindranath Tagore)

informations :

commande de l’Etat
création en mars 1998, au Musée d’Art Contemporain de Lyon, par le Quatuor Debussy

partition : demander le fichier pdf (gratuit)

extrait audio :

-

00:00 / 01:04

extrait vidéo :

-

extrait(s) de la partition :

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